Occultation des Pléiades et Géminides en décembre 2025


Avec l’une des plus belle pluie d’étoiles filantes de l’année, une comète interstellaire accessibles aux amateurs, et bien sûr l’occultation des Pléiades sans oublier les phénomènes planétaires, ce n’est toujours pas ce mois-ci que ta va passer tes nuits sous la couette !

Comme à l’accoutumée, tu retrouveras dans ce 51e épisode, l’agenda céleste du mois, suivi des éphémérides planétaires et lunaires, avant de terminer par mes idées d’observations.

Retrouvez l’ensemble des rendez-vous astronomiques de l’année dans l’épisode de l’année astronomique 2025 ainsi que les classiques du ciel d’automne.

Sommaire du podcast

  • Introduction (00:00)
  • L’agenda du mois (00:45)
  • La comète 3I/ATLAS (01:00)
  • L’occultation des Pléiades (02:10)
  • Pluie d’étoiles filantes des Géminides (02:55)
  • Les éphémérides planétaires (05:30)
  • Les éphémérides lunaires (11:20)
  • Mes idées d’observations (14:45)
  • Le mot de la fin (20:00)

Liens

Observer l’ISS : https://www.heavens-above.com/

Éphémérides lunaires de décembre

Pleine Lune
Pleine Lune
Jeudi 4 décembre 23h14
Dernier quartier
Dernier Quartier
Jeudi 11 décembre 20h52
Nouvelle Lune le lundi 20 février
Nouvelle Lune
Samedi 20 décembre 1h43
Premier quartier
Premier Quartier
Samedi 27 décembre 19h10
Toutes les heures sont des heures universelles dites TU ou UTC

Périgée : 4 décembre à 11h07 à une distance de 356 963 km.
Apogée : 17 décembre à 6h09 à une distance de 406 322 km.
Nœud descendant : 11 décembre à 7h34.
Nœud ascendant : 25 décembre à 22h02.

Visibilité des planètes dans le ciel de décembre

Éphémérides astronomiques de la planète Mercure.

Mercure

En Europe, elle est visible le matin dans un ciel encore sombre car elle atteint son élongation solaire maximum le 7 décembre. C’est sa plus belle période d’observation matinale de l’année 2025 et qui se terminera aux alentours de Noël.
Sous les tropiques, comme d’habitudes les conditions sont excellentes.
Elle est dans la constellation de la Balance jusqu’au 14 décembre, et reviens dans le Scorpion avant de passer dans l’Ophiuchus le 17 décembre.
Son mouvement est direct pendant tout le mois.

Éphémérides astronomiques de la planète Vénus.

Vénus

Elle est inobservable ce mois-ci, en Europe comme sous les tropiques.
La planète du Berger est dans la constellation de la Balance et entre dans le Scorpion le 3 décembre puis dans l’Ophiuchus le 7 décembre et enfin le Sagittaire le 21 décembre ou elle y restera jusqu’à la fin du mois.

Son mouvement est direct pendant tout le mois.

Mars est visible dans le ciel de septembre

Mars

Cette planète est inobservable, aussi bien en Europe que sous les tropiques.
Elle est située dans la constellation de l’Ophiuchus jusqu’au 10 décembre et entre ensuite dans celle du Sagittaire.

Son mouvement est direct pendant tout le mois.

Jupiter est visible dans le ciel de septembre

Jupiter

La géante gazeuse est observable une grande partie de nuit. Nous sommes en plein cœur de sa meilleure période de visibilité, aussi bien en Europe que sous les tropiques.
Elle s’observe dans la constellation des Gémeaux durant tout le mois avec un mouvement direct. Les rendez-vous joviens sympas :
Le 6 décembre, les lunes sont installées à l’est de la planète (visible en Europe).
Le 23 décembre, seuls Europe et Callisto seront visibles (visible en Europe).
Elle est rétrograde pendant tout le mois.

Saturne est visible dans le ciel de septembre

Saturne

Elle s’observe pendant une grosse première moitié de nuit.
Son mouvement est direct et restera dans la constellation du Verseau pendant tout le mois.
En Europe comme sous les tropiques c’est encore sa une bonne période d’observation.
Le 9 décembre, pendant à peine plus d’une minute, entre 21h37 et 21h38, le satellite Dioné occulte Mimas. L’observation de cette occultation, nécessite un grand diamètre instrumental, un fort grossissement et très peu de turbulences atmosphérique. Donc plutôt réservé aux initiés.

Uranus est visible dans le ciel de septembre

Uranus

Cette planète est observable toute la nuit.
Cette planète géante glacée, se distingue par sa couleur. Son atmosphère riche en méthane absorbe le rouge et reflète surtout le bleu-vert, d’où sa fameuse couleur turquoise. Dans un bon télescope et sous un ciel sombre, cette teinte délicate apparaît clairement. Mais avec un petit instrument ou un ciel moyen, et la propre perception visuelle de l’observateur, Uranus peut paraître blanche ou même jaune pâle et ce n’est ni une illusion, ni un problème de vue.
Elle est rétrograde dans la constellation du Taureau.

Neptune est dans le ciel de septembre

Neptune

Elle est observable en première partie de nuit.
Elle termine sa rétrogradation le 10 décembre.
Cette lointaine planète navigue lentement dans la constellation des Poissons aux cotés de Saturne.

Le solstice d’hiver, cette année le 21 décembre, marque officiellement l’entrée dans la saison la plus froide, l’hiver.
Si le solstice est le jour le plus court, ce n’est pourtant ni le jour du coucher le plus précoce ni le jour du lever le plus tardif.
En métropole, les couchers les plus précoces se produisent entre le 3 et le 17 décembre, tandis que les levers les plus tardifs se situent entre le 27 décembre et le 3 janvier selon la latitude ou tu habites. Il faut aller chercher l’explication du côté de l’équation du temps… mais ce serait un peu long à détailler ici !

Mes idées d’observations de décembre

La partie bien visible du zodiaque s’étend du Capricorne qui plonge rapidement dans les dernières lueurs du crépuscule et jusqu’à la Balance qui refait surface en fin de nuit.

En milieu de nuit et en milieu de mois, la constellation du Cocher nous surplombe depuis le zénith, elle entourée du Taureau, des Gémeaux, des très discrètes constellations du Lynx et de la Girafe et enfin de la splendide constellation de Persée.

  • Lamas ouvert M34 dans la constellation de Persée, observable aux jumelles et télescope.
  • Lamas ouvert M103 dans la constellation de Cassiopée, observable aux jumelles et télescope.
  • La galaxie M33 dans la constellation du Triangle, observable aux jumelles et télescope.
  • La galaxie M77 dans la constellation de la Baleine, observable au télescope.
  • La nébuleuse M1, dans la constellation du Taureau, observable au télescope.

✨ Les amas ouverts

Dans la famille des amas ouverts, je te propose M34 ! C’est un superbe amas ouvert situé dans la constellation de Persée, idéal pour débuter une soirée d’observations. Facile à repérer, il se trouve à peu près a mi-distance entre les étoiles Mirfak au centre de Persée et Almach, l’étoile formant l’extrémité d’Andromède. Dans des jumelles, il apparaît déjà comme une petite tache étoilée. Avec un instrument de 80 à 150 mm et un faible grossissement, de 30 à 50×, l’amas se résout en une trentaine d’étoiles brillantes, espacées et bien détachées.

Toujours dans les amas ouverts et non loin de là , se trouve M103, un petit amas ouvert situé dans la constellation de Cassiopée. Son repérage est assez simple car tout près de l’étoile Ruchbah, l’étoile de la première pointe du célèbre “W” de la constellation. Compact et lumineux, il se distingue bien même sous un ciel modéré. Aux jumelles, tu verras une petite concentration brillante. Avec un télescope de 150 mm et un grossissement d’au moins 50×, l’amas révèle une quinzaine d’étoiles, dont un joli trio formant une pointe caractéristique. C’est un amas sur lequel il ne faut pas hésiter à grossir pour en révéler tous ces détails.

🌌 Les galaxies

Comme défi d’observation, je te propose M33, la galaxie du Triangle, est une grande voisine de notre Voie Lactée… mais aussi l’une des cibles les plus délicates du ciel d’automne et d’hiver. Située dans la petite constellation du Triangle, M33 se repère en partant de la galaxie d’Andromède : rejoins Mirach, l’étoile centrale d’Andromède, puis poursuis ta route en direction du Bélier. À mi-chemin, tu tomberas sur le halo très diffus et étendu de M33. Très étendue mais peu contrastée, elle exige un ciel bien noir. Aux jumelles, elle apparaît comme une tache diffuse. Avec un télescope de 150 mm à faible grossissement (30 à 50×), on perçoit une large lueur ovale, parfois ponctuée de nodosités. Les télescopes de grand diamètre, 250mm et plus seront indispensables pour en profiter pleinement.

Dans l’immensité de la Baleine se trouve M77, une brillante galaxie spirale, facilement repérable près de l’étoile Delta Ceti. Elle n’est visible qu’avec un télescope. A l’oculaire, même avec un instrument de 100 à 150 mm, elle apparaît comme un petit noyau lumineux entouré d’un halo diffus, assez contrasté. Avec un diamètre plus généreux et un ciel sombre, son disque ovale devient plus évident.

🌌 Les nébuleuses

Enfin terminons avec M1, la célèbre nébuleuse du Crabe, se trouvant dans la constellation du Taureau, juste à l’ouest de l’étoile Zêta Tauri qui marque l’une des pointes de la corne sud du Taureau. Elle nécessite un ciel sombre et un télescope d’au moins 150 mm pour s’observer correctement. Elle apparaît comme une petite tache ovale légèrement granuleuse. Avec un diamètre plus important et un grossissement autour de 100×, ses bords irréguliers se devinent mieux.

Les objets célestes présentées en novembre restent d’actualités, ainsi que les classiques du ciel d’automne.

Sources

Le Guide du Ciel de Guillaume CANNAT : https://www.amds-edition.com/
PGJ Astronomie : http://pgj.astro.free.fr/ et http://pgj.astro.free.fr/meteor2025.htm
IMCCE : https://www.imcce.fr/
StarWalk : https://starwalk.space/
Heavens Above : https://www.heavens-above.com/
EarthSky : https://earthsky.org/
Équation du temps : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_du_temps
Météores des Géminides : https://www.imo.net/files/meteor-shower/cal2025.pdf
Phénomènes des satellites de Saturne : http://astrosurf.com/whitebridge/phesat/index_phesat.html
3I/ATLAS : https://www.cobs.si/comet/2643/

Crédits

Habillage sonore : MuZiMage – https://muzimage.com/ et https://www.facebook.com/muzimage
Photo de couverture : Photomontage personnel (sur fond d’illustration de GDJ via Pixabay)

Mercure : NASA/JPL/Johns Hopkins University/Carnegie Institution of Washington
Vénus : NASA/Ricardo Nunes
Mars : NASA/Voyager1
Jupiter : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Kevin M. Gill
Saturne : NASA, ESA, J. Clarke (Boston University), and Z. Levay (STScI)
Uranus : NASA, James Webb
Neptune : NASA/JPL

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