Dans cet épisode, je présente le ciel d‘automne et notamment les constellations majeures et les objets classiques du ciel automnal agrémentés de quelques anecdotes.
Ce n’est absolument pas une liste exhaustive, les éphémérides mensuelles viendront compléter le champ des possibles pour l’observation d’un ciel bien plus diversifié que celui très galactique du printemps !
Retrouvez l’ensemble des rendez-vous astronomiques de l’année dans l’épisode de l’année astronomique 2025 ainsi que les classiques du ciel de printemps et du ciel d’été.
Sommaire du podcast
- Introduction (00:00)
- Les constellations (01:25)
- Les objets classiques (10:30).
- Les pluies d’étoiles filantes (15:00).
- Le mot de la fin (20:30)
Liens
Stellarium : https://stellarium.org/fr/
Constellations d’automne
- Pégase
- Andromède
- Cassiopée
- Persée
- Le Verseau
- Les Poissons
- Le Bélier
Les plus beaux objets du ciel d’automne
- La galaxie d’Andromède M31 dans la constellation d’Andromède.
- L’amas globulaire M15 dans la constellation de Pégase.
- Le double amas de Persée (NGC 884 et 869) dans la constellation de Persée.
- L’amas d’Alpha Persei (Melotte 20) dans la constellation de Persée.
Les pluies d’étoiles filantes en automne
- Les Draconides dans la constellation des Gémeaux, l’une des pluies les plus irrégulières.
- Les Orionides dans la constellation d’Orion, l’une des pluies les plus régulières de l’année.
- Les Léonides dans la constellation du Lion, l’une des pluies les plus imprévisibles.
- Les Géminides dans la constellation des Gémeaux, l’une des pluies les plus spectaculaires de l’année.
Les Draconides
Commençons avec un essaim aussi imprévisible que fascinant : les Draconides. Elles tirent leur nom de la constellation du Dragon, tout simplement parce que leur radiant — le point d’où semblent venir les météores — s’y trouve.
Les Draconides ont une particularité amusante : leur taux horaire est totalement imprévisible. Certaines années, c’est le calme plat… d’autres, on peut assister à de véritables sursauts, avec des dizaines, parfois plusieurs centaines de météores par heure lors d’épisodes exceptionnels (comme en 2002). Tout dépend des débris laissés par la comète 21P/Giacobini-Zinner, l’objet parent de l’essaim.
Autre avantage : le Dragon est circumpolaire vu depuis la France. Résultat : les Draconides sont visibles toute la nuit, mais c’est en fin de nuit, lorsque le radiant est le plus haut, que l’essaim donne son meilleur.
Un essaim capricieux s’étendant du 6 au 10 octobre avec le maximum le 7 ou 8 octobre selon les années.
Les Orionides
Attardons nous sur une pluie beaucoup plus régulière et bien connue : les Orionides. Actives du 2 octobre au 7 novembre, elles atteignent leur maximum autour du 21 octobre. Les Orionides proviennent des poussières laissées par… la comète de Halley elle-même ! Leur radiant se trouve dans la constellation d’Orion, non loin de l’étoile Bételgeuse.
En début de nuit, il est encore bas sur l’horizon est, donc le rythme est modéré. Mais plus Orion grimpe dans le ciel, plus nous faisons face au météores et plus leur nombre augmente.
Le taux horaire moyen tourne autour de 20 météores par heure, avec des années parfois plus généreuses. Les Orionides sont connues pour produire des traînées rapides et lumineuses, souvent persistantes, ce qui en fait un spectacle particulièrement esthétique.
Les Léonides
Passons maintenant au mythique essaim des Léonides, actif du 10 au 23 novembre, elles atteignent leur maximum autour du 17 novembre. Leur radiant se situe dans la constellation du Lion.
Et s’il y a un mot qui colle aux Léonides, c’est imprévisibles. Elles proviennent des débris laissés par la comète Tempel–Tuttle, qui repasse environ tous les 33 ans.
Lorsque la Terre traverse une traînée dense de poussières récemment déposées, les Léonides peuvent littéralement exploser en tempêtes météoriques, avec plusieurs centaines, voire des milliers de météores par heure comme en 1966.
Les autres années, le taux horaire reste modeste, autour d’une quinzaine de météores par heure.
Il n’est pas prévu d’importants sursauts avant la période 2033 – 2038
Les Léonides sont célèbres pour leurs météores rapides, parfois d’un blanc bleuté, laissant des traînées persistantes. Ce sont des étoiles filantes qui donnent souvent l’impression de fuser comme des éclairs.
Les Géminides
Impossible de ne pas mentionner l’un des essaims les plus spectaculaires de l’année : les Géminides, dont le maximum tombe autour du 14 décembre.
Leur radiant se trouve dans la constellation des Gémeaux, près de Castor, et contrairement à beaucoup d’essaims célèbres, les Géminides ne viennent pas d’une comète… mais d’un astéroïde : Phaéton. Un parent atypique pour un essaim qui ne l’est pas moins.
Les Géminides brillent par leur régularité et leur abondance : lors des bonnes années, on peut facilement atteindre les 150 météores par heure, et parfois bien plus.
Leur vitesse modérée et leurs couleurs variées, allant du jaune au bleu, en passant par le blanc éclatant, en font un spectacle particulièrement photogénique et accessible.
Et comme le radiant se lève relativement tôt, il est possible d’en profiter dès le milieu de nuit et jusqu’au lever du Soleil.
Sources
Le Guide du Ciel de Guillaume CANNAT : https://www.amds-edition.com/
PGJ Astronomie : http://pgj.astro.free.fr/ et http://pgj.astro.free.fr/meteor-carte.htm
IMCCE : https://www.imcce.fr/
StarWalk : https://starwalk.space/
Triangle d’automne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_d%27automne
Essaim météoritiques : https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1410/1410.1307.pdf
Draconides : https://fr.wikipedia.org/wiki/Draconides – https://en.wikipedia.org/wiki/Draconids
Orionides : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orionides – https://en.wikipedia.org/wiki/Orionids – https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2020/08/aa38115-20.pdf
Leonides : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onides – https://en.wikipedia.org/wiki/Leonids
Géminides : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9minides – https://en.wikipedia.org/wiki/Geminids
Altaïr : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alta%C3%AFr – https://en.wikipedia.org/wiki/Altair
Crédits
Habillage sonore : NOXAMBRE – https://muzimage.com/ et Startrack theme by NatureEyes
Photo de couverture : Photo montage issus d’images personnelles

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